Page 17 - Nouvelles égyptiennes - Nouvelles antiques
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plus folles me viennent… Au déjeuner, elles me
taraudent… Quand vient le soir, je n’en peux
plus… À peine la maison endormie, je sors de
chez moi, cours au désert, échappe aux Medjaÿ
qui surveillent, entre dans ma tombe et là, c’est
le choc : sur un mur je vois le pêcheur, son visage
est furieux, horrible ! Il va se venger, je le sais… Je
suis damné pour l’éternité !
Medjaÿ, policiers du désert
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